La CPI réaffirme son engagement auprès de la Guinée pour la phase d’appel du procès du 28 septembre 2009

LeRenifleur Judicalex Guinée 19/11/2025

La Cour pénale internationale (CPI) continue de suivre de près l’évolution du dossier guinéen relatif au massacre du 28 septembre 2009. Ce mercredi 19 novembre 2025, une délégation de l’institution, menée par le Procureur général adjoint Mame Mandiaye Niang, a été reçue par le Premier ministre Amadou Oury Bah, a appris judicalex-gn.org.

Cette audience s’inscrit dans la volonté de la CPI de s’assurer que la phase d’appel du procès se déroule avec la même rigueur que le jugement de première instance, rendu le 31 juillet 2024. Le processus judiciaire, loin d’être terminé, entre désormais dans une étape cruciale : l’organisation des procès en appel.

La visite de la délégation de La Haye vise ainsi à réaffirmer le soutien continu de la CPI à la Guinée, afin de garantir la bonne conduite de ce dossier sensible, symbole d’un long combat pour la justice.

Selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des engagements pris par l’État guinéen.

« Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée entre la République de Guinée et le bureau du Procureur de la CPI, permettant un suivi régulier de l’avancée du procès relatif aux événements du 28 septembre 2009 », a expliqué le ministre Yaya Kaïraba Kaba dans une communication officielle.

Au cœur de cette mission, un enjeu majeur : éviter tout ralentissement dans la procédure. Le Procureur général adjoint, Mame Mandiaye Niang, a insisté sur l’importance de mener à bien la « deuxième phase » du procès, à savoir l’appel, ainsi que les volets complémentaires encore en cours de préparation.

« Cette audience a permis de réaffirmer l’engagement des autorités guinéennes et de la CPI à accompagner la deuxième phase du procès, en garantissant son déroulement complet et transparent », a déclaré M. Niang. Il rappelle que l’objectif final demeure inchangé : permettre aux victimes d’obtenir une justice pleine, effective et définitive.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah, pour sa part, a tenu à rassurer la délégation internationale de la détermination du gouvernement. Il a réitéré l’engagement de l’État à

« mobiliser les ressources et les efforts nécessaires pour garantir la continuité des procédures », tout en veillant au respect strict des normes juridiques internationales.

Cette rencontre marque un nouveau pas dans la coopération entre la Guinée et la CPI, alors que le pays entame une phase décisive de son processus judiciaire.

 

Par Rahamane Mo, pour Judicalex-gn.org

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